Skip to main content Skip to page footer

Foire aux questions

Pour exercer en tant que Socio-Esthéticien(ne), il est obligatoire de :

- Avoir un diplôme en esthétique-cosmétique (CAP, Bac Pro, BTS)

- Suivre une formation complémentaire en socio-esthétique, comme celle proposée par le CODES, qui délivre un titre RNCP reconnu par l'État (France Compétences).

Cette formation permet d'acquérir les compétences spécifiques nécessaires à l'accompagnement des publics fragilisés.

La pratique Socio-Esthétique concerne les secteurs d’intervention médicaux (ou sanitaires), médico-sociaux et sociaux (en structure ou à domicile).

  • Établissements hospitaliers, cliniques, hospitalisation à domicile (réseaux et unités mobiles) …
  • Établissements médico-sociaux : EHPAD, Foyers d’accueil médicalisés (FAM), Maisons d’accueil
  • Spécialisées (MAS), Centres d’hébergement et de réinsertion sociale (CHRS), Services d’aide et d’accompagnement à domicile (SAAD), Centres de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie (CSAPA), Maisons d’enfants à caractère social (MECS), Centres d’accueil pour demandeurs d’asile (CADA), Instituts médicoéducatifs (IME), …
  • Associations de lutte contre la précarité et l’exclusion, pour la réinsertion sociale et professionnelle, CCAS (Centres Communaux d’action sociale), Epiceries solidaires, CHRS, Emmaüs …
  • Associations d’aide à domicile (ASSAD, ADMR, ...)
  • Maisons de santé (en secteur rural notamment)
  • Centres pénitentiaires...

L'esthétique traditionnelle se concentre sur l'embellissement et le soin de personnes en bonne santé, généralement dans un cadre commercial. 

La Socio-Esthétique, en revanche, s'adresse à des personnes vulnérables ou en souffrance, avec pour objectif principal de contribuer à leur bien-être global, à la revalorisation de l'image de soi et à la resocialisation. Elle nécessite une adaptation des techniques esthétiques aux spécificités des publics accompagnés. 

Le métier de Socio-Esthéticien(ne) consiste à accompagner les personnes fragilisées par la maladie, le handicap, la précarité ou le grand âge à travers des soins esthétiques adaptés et des techniques de bien-être. Cette pratique s’inscrit dans une approche globale de la personne, en complément des soins médicaux ou sociaux, et intervient dans différents contextes : hôpitaux, établissements médico-sociaux, centres sociaux, ou à domicile.

Grâce à des outils comme le toucher relationnel, le nursing touch, le conseil en image, l’aromathérapie ou les soins polysensoriels, la socio-esthéticienne cherche à restaurer l’estime de soi, soulager la souffrance psychique, et améliorer la qualité de vie. Elle contribue ainsi à la prise en charge holistique (globale) des patients ou usagers, en lien avec les équipes pluridisciplinaires.

Ce métier repose sur une grande écoute, une adaptation constante aux besoins spécifiques de chacun, et une dimension relationnelle forte.