Le Lions club a remis 2 000 € à l'association Pallia Pays du Bocage qui prodigue des soins de détente aux patients qui suivent des chimio-thérapies, à Flers.

2 000 € pour le bien-être des patients de l'hôpital de Flers

Le Lions club a remis 2 000 € à l'association Pallia Pays du Bocage qui prodigue des soins de détente aux patients qui suivent des chimio-thérapies, à Flers.

Portraits de Sylvie Marini et Réjane Sallé, toutes deux socio-esthéticiennes, elles interviennent au sein des structures d'accompagnement auprès de personnes précaires.

Portraits Croisés : Socio-esthéticiennes

Portraits de Sylvie Marini et Réjane Sallé, toutes deux socio-esthéticiennes, elles interviennent au sein des structures d'accompagnement auprès de personnes précaires.

A l'aide des outils traditionnels de l'esthétique -modelage du visage et du corps, maquillage, conseil en image, épilation, réflexologie - elles les aident à se sentir mieux, à revaloriser leur image pour reprendre confiance en elles.

Depuis deux ans, L’Oréal Maroc et la Fondation Lalla Salma développent un programme de soins socio-esthétiques entièrement gratuits pour aider les femmes atteintes d’un cancer à surmonter dignement leur maladie.

Grazia Maroc - Mars 2016

Depuis deux ans, L’Oréal Maroc et la Fondation Lalla Salma développent un programme de soins socio-esthétiques entièrement gratuits pour aider les femmes atteintes d’un cancer à surmonter dignement leur maladie.

Dans la petite salle de l’Institut national d’oncologie de Rabat (Ino), elles sont quatre, assises dans leur fauteuil, à attendre de recevoir leur traitement. Quatre femmes fatiguées qui discutent doucement de leur maladie et de la vie qui continue malgré les séances de chimiothérapie. Malgré le cancer. Avoir un cancer est déjà une épreuve douloureuse, tant physiquement que psychologiquement : la maladie et les traitements souvent agressifs utilisés en cancérologie fragilisent le corps et l’esprit, avec des conséquences cutanées associées à une dégradation de l’état général. Ces transformations corporelles consécutives aux traitements lourds sont souvent mal vécues par les malades car elles entraînent une diminution de la qualité de vie, accompagnée souvent d’une dépréciation de l’image et de l’estime de soi. « Quand j’ai vu mes cheveux tomber par poignées et les trous laissés sur mon cuir chevelu, j’ai pleuré. Je ne me reconnaissais plus », confie, la gorge nouée, une patiente.

 

Pour aider ces personnes fragilisées, atteintes dans leur intégrité physique et psychique à mieux vivre et supporter ces changements, L’Oréal Maroc, avec le concours de la Fondation Lalla Salma – Prévention et traitements des cancers, a lancé il y a deux ans un programme de soins esthétiques proposés à titre gracieux dans trois centres de l’association Lalla Salma à Rabat et Casablanca.

 

 

UN MOMENT D'ECOUTE

 

Le temps d’un massage, une manucure, une pédicure, une mise en beauté, cette prise en charge accompagnée par une équipe médicale et paramédicale au sein de chaque établissement, et de manière conjointe avec une psychologue, est prodiguée par des esthéticiennes
expérimentées formées par le biais du Codes (Cours d’esthétique à option humanitaire et sociale) à Tours, en France, et à l’École  internationale d’esthéticiennes cosméticiennes de Casablanca. Fortes de leurs connaissances en cancérologie, dermatologie et cosmétologie, elles sont aujourd’hui six socio-esthéticiennes à consacrer une journée de leur semaine à ces patientes pour leur prodiguer des soins spécifiques en fonction de leur pathologie et des effets de la médication. « Chaque séance débute par un temps de présentation et d’écoute indispensable. En fonction des besoins de la patiente, de ses douleurs, je propose un soin adapté : modelage du visage ou massage pour la détente, manucure si la personne cherche avant tout un échange… », explique l’une de ces bonnes fées qui offrent également aux patientes des conseils personnalisés à travers des ateliers aménagés dans les locaux de l’Ino de Rabat, du C.H.U. Ibn Rochd et à la Maison de Vie de Casablanca.

Loin de la simple coquetterie, ces soins du visage et du corps qui relaxent, ces astuces en maquillage qui colorent une mine un peu trop terne ou permettent de dissimuler une importante chute de cheveux sont en effet autant de réconforts et d’échanges, voire de  confidences avec les bénéficiaires. Un moment d’écoute non médicalisée complémentaire à celle de l’équipe soignante, autorisant les
patientes à sortir du contexte de la maladie et du traitement. « Elles sont importantes, elles nous redonnent notre féminité », dit une patiente. Bientôt un appel à candidature sera lancé pour former de nouvelles socio-esthéticiennes qui opéreront sur de nouveaux sites à Fès et Marrakech, pour mieux redonner la dignité nécessaire à toute vie sociale et la force de rebondir face à la maladie.

 

Le monde a besoin de la science et la science a besoin des femmes. C'est le leimotiv du programme "For women en science", mené conjointement par la Fondation L'Oréal et l'Unesco.

Cinq bourses pour le Maghreb - Fondation L'Oréal-Unesco

Le monde a besoin de la science et la science a besoin des femmes. C'est le leimotiv du programme "For women en science", mené conjointement par la Fondation L'Oréal et l'Unesco.

Amandine Hiron, 23 ans et originaire d'Évron, est la première Mayennaise à exercer le métier de socio-esthéticienne en indépendante. Mais de quoi s'agit-il ?

Amandine, 23 ans, une socio-esthéticienne aux petits soins

Amandine Hiron, 23 ans et originaire d'Évron, est la première Mayennaise à exercer le métier de socio-esthéticienne en indépendante. Mais de quoi s'agit-il ?

En quoi consiste cette activité ?

La socio-esthétique est un accompagnement corporel de la souffrance et de la douleur, par l'écoute et le toucher, pour un « mieux-être ». Cette activité associe le paramédical et l'esthétique. « Cela favorise la resocialisation. Cette démarche permet de prendre soin de soi, de reconstituer l'image qu'on a de soi, de retrouver un peu de réconfort, explique la Castérienne Amandine Hiron. Au-delà des soins socio-esthétiques, qui permettent de partager un instant de bien-être, le professionnel donne aussi des conseils. Cette profession offre une nouvelle prise en soin. » Plus douce, non-médicalisée et non-médicamenteuse, la socio-esthétique apporte détente, bien-être et évasion aux patients.

 

Quel est votre parcours ?

Je suis titulaire d'un diplôme d'aide-soignante et sapeur-pompier volontaire depuis quatre ans. Je suis caporale, au centre de secours et d'intervention. J'ai suivi une formation Cours à option humanitaire et sociale (Codes), inscrite au répertoire national des certifications professionnelles. J'ai obtenu mon diplôme, reconnu par l'État, l'an dernier. J'exerce à mon compte à Douce parenthèse, via une entreprise de portage salarial, Cadres en Mission, rattachée à l'antenne nantaise.

 

Qu'est-ce qui vous a conduit à exercer ce métier ?

J'hésitais entre le paramédical et le social. Dans cette profession, j'ai réuni les deux compétences : aide-soignante et esthéticienne à vocation sociale. On apporte du bien-être, un service aux autres. Ce sont mes motivations. Plus qu'une profession, c'est devenu un dessein : apporter du réconfort, une écoute différente à des personnes fragilisées par la maladie ou une situation sociale difficile.

 

Auprès de qui intervenez-vous ?

Auprès d'organismes comme le Secours catholique, les centres socio-culturels, les maisons de quartier, les centres hospitaliers, les lycées comme à Haute Follis à Laval, les résidences pour personnes âgées, la Ligue contre le cancer... Je me rends également à domicile, pour des séances individuelles ou des ateliers collectifs.

 

Douce parenthèse, tél. 06 17 67 03 96. E-mail : amandine.hiron@orange.fr