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DANS LES MÉDIAS
| | Juillet-août 2014La socio-esthétique aux Peupins. Une action qui a fait l'unanimité ! Nous sommes à la communauté des Peupins, site de Mauléon. Comme vous ne le savez peut-être pas, la communauté - par Mano responsable - gère un chantier d'insertion "friperie" d'une quinzaine de femmes qui trient le textile récupéré, le conditionnent La socio-esthétique aux Peupins. Une action qui a fait l'unanimité !Nous sommes à la communauté des Peupins, site de Mauléon. Comme vous ne le savez peut-être pas, la communauté - par Mano responsable - gère un chantier d'insertion "friperie" d'une quinzaine de femmes qui trient le textile récupéré, le conditionnent et gèrent une salle de vente. Deux encadrantes, Isabelle B et Anne, veillent au bon fonctionnement et une accompagnatrice socio-professionnelle, Isabelle G, assure le suivi des personnes pour une sortie la meilleure possible de cette période d'insertion, qui peut durer de 6 mois à 2 ans... Nous relatons ci-dessous une belle expérience d'action d'accompagnement grâce à Gaélle BIA - socio-esthéticienne en formation - qui a passé son stage "social" de 3 semaines à Emmaüs et spécialement en immersion dans ce chantier ! De Bouches à Oreilles a recueilli les témoignages de Gaëlle et de Isabelle G. Que du bonheur de les entendre parler de cette action d'accompagnement ! Sans oublier les réactions des principales intéressées, les personnes en insertion (voir encadré).
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| | 14 juin 2014Françoise, esthéticienne aux petits soins pour tous Françoise Rougier est socio-esthéticienne. Elle épile, maquille, manucure, apporte du bien-être à des personnes qui n'ont pas accès aux soins en institut. Françoise, esthéticienne aux petits soins pour tousFrançoise Rougier est socio-esthéticienne. Elle épile, maquille, manucure, apporte du bien-être à des personnes qui n'ont pas accès aux soins en institut.
Je voulais continuer à exercer mon métier, à faire du bien aux gens mais auprès de publics qui n'ont pas forcément accès à ces soins, ou les moyens. C'est ainsi que Françoise Rougier est devenue socio-esthéticienne, après avoir exercé en institut pendant 20 ans, à Montierneuf puis à Buxerolles. Après un an de formation à Tours, elle a fait évoluer son activité, en 2004. Depuis dix ans, elle intervient dans des services de post-cure, en maison de retraite, dans des établissements scolaires aussi, des centres socioculturels, à la demande des Missions locales et d'insertion du département.
Elle prodigue des conseils de grand-mère, en gestuelle et en image
Le 18 juin, elle sera présente, comme chaque année, pour l'opération « Santé vous bien », organisée par la MLI de Poitiers (lire ci-dessous). Ce jour-là, elle épilera des sourcils, animera des ateliers de soin. « Dans ce cadre-là, j'aborde aussi la gestuelle, pour un entretien d'embauche, la tenue vestimentaire. » Parfois, Françoise Rougier donne l'adresse de friperies. La socio-esthéticienne est là pour aider à une prise de conscience, de confiance. Selon le public, elle adapte ses soins. Aux dames d'un certain âge, elle fait les ongles. Aux jeunes filles, elle apprend à se maquiller discrètement, à d'autres aussi à prendre l'habitude d'utiliser du déodorant en dispensant des conseils de grand-mère à moindre coût: pierre d'alun et l'huile d'olive sur les cheveux secs. Aux hommes en post-cure, elle prodigue des soins du visage ou des mains, les invite à utiliser une crème hydratante. « Je fais aussi du conseil en image, explique-t-elle. Cela peut passer par un changement de couleur de cheveux par exemple. L'idée n'est pas de relooker les gens comme dans les émissions télé. Il n'est pas question de les métamorphoser complètement. Elles doivent rester elles-mêmes. C'est un métier passionnant, considère Françoise Rougier. Je rencontre toutes sortes de personnes, des jeunes aux personnes âgées. » Et si elle apporte du bien-être aux autres, ils le lui rendent bien. « J'ai des retours. C'est très gratifiant pour moi. »
Stéphanie Comte
Photo : Françoise Rougier intervient à la demande de missions locales, dans les maisons de retraite, les établissements scolaires, les services de post-cure.
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| | 3 juin 2014Jocelyne a relevé la tête avec le bonnet d'Alexandra Pour lutter contre le cancer qui lui mène la vie dure, Jocelyne Pierre met toutes les chances de son côté. Grâce au bonnet Bibiche, elle a retrouvé le plaisir de se regarder dans un miroir. Jocelyne a relevé la tête avec le bonnet d'Alexandra Pour lutter contre le cancer qui lui mène la vie dure, Jocelyne Pierre met toutes les chances de son côté. Grâce au bonnet Bibiche, elle a retrouvé le plaisir de se regarder dans un miroir. La colère, l'anéantissement et puis l'acceptation. Jocelyne Pierre a traversé ces états d'âme qui balisent le parcours d'un malade du cancer. Cinq ans après la déflagration de l'annonce, elle a tout accepté. La maladie, la rémission, la récidive, le corps qui souffre et se transforme, le regard des autres... et son propre regard. Celui que renvoie le miroir, implacable et terriblement réaliste. Peut-être le plus difficile à supporter. « Moi qui aimais prendre soin de moi, qui me coiffais, me maquillais, faisais du sport... j'étais terrifiée à l'idée de voir mon corps se déformer. » Mais plus le physique se dégradait, plus l'envie de se battre et de vaincre s'amplifiait. Jocelyne Pierre n'a jamais abdiqué. Pas son genre.
Alors pour mener le combat, elle s'est entourée d'alliés, de soutiens. Parmi eux, Alexandra Quenault, une socio-esthéticienne qui s'est lancée, il y a quelques années, dans la confection de bonnets adaptés aux patientes atteintes d'alopécie, consécutives à un traitement par chimiothérapie. Ses coiffes, Alexandra les a baptisées bonnets Bibiche. C'était le surnom que lui donnait son petit frère, décédé d'un cancer à l'âge de 2 ans et demi. Un drame qui a forgé une vocation : celle de soulager la douleur, de réconforter le corps et l'esprit des gens malades.
« Un moment sympa »
C'est au détour d'un article de presse que Jocelyne a découvert les bonnets Bibiche. « J'ai aimé la forme, la couleur. J'ai aussi apprécié le discours de la jeune femme qui les a conçus, ça m'a donné envie de la connaître. » Et la rencontre fut à la hauteur des espérances. Chaque mois, Alexandra se rend au domicile de Jocelyne, pour lui prodiguer un soin du corps. Et puis parler. « Elle est devenue une confidente. C'est une personne douce et apaisante. » Aux regards et aux sourires que se renvoient les deux femmes, on comprend que la présence d'Alexandra participe activement au processus de guérison.
Depuis qu'elle a adopté le bonnet Bibiche, Jocelyne ne pose plus le même regard sur son visage. « J'ai relevé la tête. » Et abandonné la perruque, qui n'était qu'un accessoire destiné à cacher ce qui est difficile à montrer. « Lorsque je coiffe mon bonnet, je mets la maladie entre parenthèses. Il fait ressortir ma féminité et m'oblige à prendre soin de moi. C'est un moment sympa de la journée. »
Aujourd'hui, Jocelyne Pierre s'achemine vers la fin de son traitement. Ses cheveux commencent à repousser, et la douceur du printemps ne l'oblige plus à se couvrir la tête pour réchauffer sa peau nue. Dans quelques semaines, comme elle le prédit, elle aura vaincu la maladie. Le bonnet Bibiche finira sûrement au fond d'un tiroir. Au rayon des mauvais souvenirs, forcément. En revanche, la complicité qui s'est nouée entre les deux femmes va perdurer. « Nous continuerons à nous voir autrement », promettent-elles à l'unisson.
Contact : bonnet-bibiche.fr
Jean-Philippe GAUTIER.
Photo : Grâce au bonnet conçu et confectionné par Alexandra Quenault, Jocelyne Pierre se sent mieux armée dans son combat contre le cancer
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| | 24 mai 2014Une émission sur l'obésité sur webTV Dans le cadre de la Journée européenne de l'obésité, la clinique du Pré produira et mettra en ligne une émission sur ce sujet. Une émission sur l'obésité sur webTV Dans le cadre de la Journée européenne de l'obésité, la clinique du Pré produira et mettra en ligne une émission sur ce sujet. À l'occasion de la Journée européenne de l'obésité, la clinique du Pré proposera une journée de prévention et de sensibilisation sur le surpoids.
Elle mettra en ligne une émission ludique et interactive pour web TV. Soit deux heures d'échanges entre spécialistes pour sensibiliser le grand public, les patients et les professionnels de santé. L'émission sera disponible ce samedi matin, sur le site www.obesité-cliniquedupre.tv. Et sera accessible par la suite en replay.
Pour prendre en charge les patients atteints de cette pathologie, la clinique du Pré a lancé, en octobre 2012, le centre Chrysalide. Un parcours médico-chirurgical est assuré par ce centre. Outre la prise en charge chirurgicale, la clinique a lancé Sublim & vous, un nouvel atelier relooking que dirige Marie Jan-Chauvin, socio-esthéticienne. « Se faire opérer est important, mais se faire réconcilier la nouvelle image du patient après l'opération avec ce qu'il a imaginé prend du temps », explique-t-elle.
Selon la dernière enquête Ob Epi-Roche 2012, l'obésité touche 11,8 % de la population ligérienne.
Ce samedi, de 10 h à 12 h, sur le site : www.obesité-cliniquedupre.tv/
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| | 7 à Poitiers - 22 avril 2014Ces métiers méconnus : Solenne, socio-esthéticienne Septième portrait de notre série sur les métiers hospitaliers
méconnus, celui de Solenne Aubert, 29 ans, socio-esthéticienne au Pôle régional de cancérologie (PRC).
Ces métiers méconnus : Solenne, socio-esthéticienneSeptième portrait de notre série sur les métiers hospitaliers
méconnus, celui de Solenne Aubert, 29 ans, socio-esthéticienne au Pôle régional de cancérologie (PRC).
SANTE
Elle a baladé son sourire d'instituts en spas, de la Réunion à Saint-Barth, mais c’est à Poitiers que, depuis quatre mois, elle s’ouvre à de nouveaux horizons. En troquant sa vocation d’esthéticienne contre le sacerdoce de la « socio-esthétique », Solenne Aubert assure avoir fait
le choix de la raison. Celle qui l’a toujours poussée à s’inquiéter pour l’autre, à aimer l’autre.
« Ici, je me sens vraiment utile », résume-t-elle sobrement.
Dans son joli cabinet du PRC, comme dans les services de cancérologie ou de soins palliatifs, où le contact pluridisciplinaire enrichit sa quête, la jeune diplômée du CHRU de Tours érige écoute et douceur en règles de vie.
« Le public auquel je m’adresse est fragilisé, en souffrance physique ou morale, explique Solenne.L'approche de la maladie, de ses effets secondaires, de la peur de la mort, de la mésestime de soi… nécessite que je m’adapte sans cesse. Jusque-là, je n’ai pas eu deux cas semblables à traiter et je considère cette diversité comme une vraie richesse. »
Pour mieux cerner les besoins de ses patientes (80% sont des femmes), Solenne anticipe chaque modelage relaxant, chaque soin de peau, chaque conseil en maquillage, hygiène ou coiffure, de longues séances d’échanges, indispensables à la personnalisation des soins à prodiguer.« Pendant ma formation, jai dû me familiariser avec les pathologies cancéreuses. J’ai beaucoup lu, beaucoup demandé et beaucoup appris. Aujourd’hui, je mets ces connaissances en pratique dans l’étude des protocoles de chaque patiente. Pour un accompagnement thérapeutique de qualité, j’ai besoin de comprendre son cheminement intellectuel. »
Autant dire que Solenne doit faire preuve d'une totale ouverture d'esprit pour « éponger » les maux et ne pas laisser l'affect envahir son quotidien.
« On ne sort pas toujours indemne des entretiens, reconnaît-elle, mais savoir prendre sur soi fait partie intégrante de ce métier. »
Et la jeune femme de rappeler l'histoire de ce monsieur elle l'accompagne « jusqu'au bout ». Je l'ai pris comme un cadeau. »
Inestimable !
Nicolas Boursier
Légende photo : Solenne soigne les coeurs et les corps
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