|
|
DANS LES MÉDIAS
| | OUEST FRANCE - 21/03/2016Amandine, 23 ans, une socio-esthéticienne aux petits soins Amandine Hiron, 23 ans et originaire d'Évron, est la première Mayennaise à exercer le métier de socio-esthéticienne en indépendante. Mais de quoi s'agit-il ? Amandine, 23 ans, une socio-esthéticienne aux petits soinsAmandine Hiron, 23 ans et originaire d'Évron, est la première Mayennaise à exercer le métier de socio-esthéticienne en indépendante. Mais de quoi s'agit-il ? En quoi consiste cette activité ?
La socio-esthétique est un accompagnement corporel de la souffrance et de la douleur, par l'écoute et le toucher, pour un « mieux-être ». Cette activité associe le paramédical et l'esthétique. « Cela favorise la resocialisation. Cette démarche permet de prendre soin de soi, de reconstituer l'image qu'on a de soi, de retrouver un peu de réconfort, explique la Castérienne Amandine Hiron. Au-delà des soins socio-esthétiques, qui permettent de partager un instant de bien-être, le professionnel donne aussi des conseils. Cette profession offre une nouvelle prise en soin. » Plus douce, non-médicalisée et non-médicamenteuse, la socio-esthétique apporte détente, bien-être et évasion aux patients.
Quel est votre parcours ?
Je suis titulaire d'un diplôme d'aide-soignante et sapeur-pompier volontaire depuis quatre ans. Je suis caporale, au centre de secours et d'intervention. J'ai suivi une formation Cours à option humanitaire et sociale (Codes), inscrite au répertoire national des certifications professionnelles. J'ai obtenu mon diplôme, reconnu par l'État, l'an dernier. J'exerce à mon compte à Douce parenthèse, via une entreprise de portage salarial, Cadres en Mission, rattachée à l'antenne nantaise.
Qu'est-ce qui vous a conduit à exercer ce métier ?
J'hésitais entre le paramédical et le social. Dans cette profession, j'ai réuni les deux compétences : aide-soignante et esthéticienne à vocation sociale. On apporte du bien-être, un service aux autres. Ce sont mes motivations. Plus qu'une profession, c'est devenu un dessein : apporter du réconfort, une écoute différente à des personnes fragilisées par la maladie ou une situation sociale difficile.
Auprès de qui intervenez-vous ?
Auprès d'organismes comme le Secours catholique, les centres socio-culturels, les maisons de quartier, les centres hospitaliers, les lycées comme à Haute Follis à Laval, les résidences pour personnes âgées, la Ligue contre le cancer... Je me rends également à domicile, pour des séances individuelles ou des ateliers collectifs.
Douce parenthèse, tél. 06 17 67 03 96. E-mail : amandine.hiron@orange.fr
|
| | Le courrier de la Mayenne - 17/03/2016Amandine HIRON, seule socio-esthéticienne en Mayenne Cette profession est encore trop méconnue.Elle exerce un métier qui souffre d'un manque de moyens et de reconnaissance. Amandine HIRON, seule socio-esthéticienne en MayenneCette profession est encore trop méconnue.Elle exerce un métier qui souffre d'un manque de moyens et de reconnaissance. - Amandine, vous êtes socio esthéticienne, la seule professionnelle en Mayenne. Expliquez-nous votre métier?
Je suis esthéticienne de formation avec un Brevet Professionnel. Dès le début de mes études j'ai découvert la spécialisation en socio-esthétique : c'était ce que je voulais faire. Accompagner des personnes en détresse physique, psychologique, sociale, redonner le goût de soigner son corps, ressentir de la douceur et non plus de la douleur. Après mon diplôme d'esthéticienne, j'ai obtenu le titre de socio-esthéticienne par le CODES (Cours d'esthétique à option humanitaire et sociale, agréé par l'Etat) et j'ai passé le diplôme d'aide-soignante pour avoir le regard du soignant.
- Quels sont vos lieux d'intervention ?
Dans les établissements sanitaires ou sociaux, des associations dédiées à un public fragile. J'exerce 20 heures par mois dans des lieux différents : en soins palliatifs à Evron, en oncologie à Laval, maisons de quartier avec des groupes, au Nymphéa et dans l'association France Terre d'Asile. Je rencontre des femmes et des hommes, jeunes ou âgés, en séance individuelle ou collective. Je ne vends rien, j'offre du confort ou réconfort par une médiation esthétique. Je donne des astuces pour prendre soin de soi. La première fois, se laisser toucher n'est pas facile mais quand je reviens, j'entends :
«Ah! Voilà mon petit rayon de soleil! Ou, ça fait plaisir de vous voir C'est une douce parenthèse pour un corps maltraité ou une vie qui dérape.>>
- Quelles sont les difficultés dans l'exercice du métier?
Les budgets et la méconnaissance de la profession ! Le métier s'exerce dans le secteur sanitaire et social. Or les enveloppes octroyées par l'Agence régionale de santé n'augmentent pas ! La pratique de l'esthétique est réglementée par la loi du 5 juillet 1996. Si une esthéticienne intervient, l'établissement est responsable, alors qu'une socio-esthéticienne est responsable de ses actes. Des soins esthétiques (modelage, épilation, etc.) donnés sans avoir le diplôme sont illégaux mais ce n'est pas facile de changer les modes de fonctionnement. Je suis persévérante et désire exercer mon métier en Mayenne.
Les retours de mes interventions sont positifs et je continue à me former.
Pour • joindre Amandine Hiron, c'est au 06 37 67 03 96. Site intemet www.douce-parenthese.fr |
| | Journal La Dépêche 16/03/2016Bien-être et réconfort du patient au-delà des soins médicaux Le service de médecine de l'hôpital condomois héberge trois lits dédiés aux soins palliatifs et accueille en permanence des patients en fin de vie. Bien-être et réconfort du patient au-delà des soins médicauxLe service de médecine de l'hôpital condomois héberge trois lits dédiés aux soins palliatifs et accueille en permanence des patients en fin de vie. Des malades auprès desquels l'équipe s'attache à proposer une prise en charge de confort, en plus des traitements médicaux apportés. Sophrologie, hypnose, aromathérapie sont notamment proposées au-delà de la présence de psychologues auprès des malades et de leurs familles.
Depuis un peu plus de deux ans, Christelle Chapuis intervient aussi en tant que socio-esthéticienne, deux fois par semaine au centre hospitalier. Après avoir exercé durant de nombreuses années en institut, l'esthéticienne s'est formée durant une année à Tours pour pouvoir intervenir en milieu médical. Un choix dicté par la vie. «J'avais envie de devenir socio-esthétiecienne pour aider les gens, à la suite de l'accompagnement et de la perte d'une amie, victime d'un cancer», explique-t-elle sobrement.
Présente aussi auprès des résidents de l'Ehpad et du service de long séjour de l'hôpital condomois, Christelle passe trois heures chaque semaine en médecine. «Ce sont les médecins et les infirmières qui me guident vers les malades en fonction de leur état. Je leur apporte du bien-être, du réconfort et une écoute non médicale. Les femmes en particulier veulent garder une bonne image d'elles-mêmes. Je propose surtout des soins et des modelages du visage et des mains. Si les hommes sont parfois réticents au départ, ils sont surpris du bien-être que ça leur apporte», note Christelle. Des interventions appuyées par les deux médecins du service, Jean-Philippe Larché et Claire Chevalier-Duflot. «Nous multiplions les interventions qui peuvent améliorer le confort du patient», explique cette dernière. «Ces soins dits de support sont importants pour améliorer le confort des malades. Ils ont besoin d'un soutien psychologique. Certains sont aidés par la famille, d'autres pas du tout».
|
| | Journal le Républicain Lorrain 08/03/2016L'association de la S-E Martine RECH soutenue par le Fonds ACEF Le fonds Acef pour la solidarité, partenaire de la Banque Populaire Alsace Lorraine Champagne, a fait don de 2 000 € à l’association Beauté Thérapie qui intervient auprès des patients des hôpitaux de Moselle-Est. L'association de la S-E Martine RECH soutenue par le Fonds ACEFLe fonds Acef pour la solidarité, partenaire de la Banque Populaire Alsace Lorraine Champagne, a fait don de 2 000 € à l’association Beauté Thérapie qui intervient auprès des patients des hôpitaux de Moselle-Est.
Martine Rech a réalisé son rêve : apporter un réconfort aux patients atteints d’un cancer ou d’une démence.
Un malade a besoin de soutien moral. Mais aussi de bienveillance et de soins pour se valoriser, préserver son intégrité et sa dignité. Beauté Thérapie, association créée en 2003 installée à Behren-lès-Forbach, s’occupe de 70 personnes sur quatre établissements hospitaliers de Moselle-Est : l’hôpital Marie-Madeleine à Forbach, les soins palliatifs à Freyming-Merlebach, le centre hospitalier Robert-Pax et le centre hospitalier spécialisé de Sarreguemines.
Cancéreux et malades psychiatriques
A la Banque Populaire de Sarreguemines, Martine Rech, socio-esthéticienne, unique salariée de l’association, a reçu des mains de Yannick Sutter, directeur Banque Populaire du secteur Moselle-Est, Laurent Brumpt, animateur du marché Acef pour la Banque Populaire et Jacques Herrlich, président de l’Acef 57, un don de 2 000 € pour acquérir du matériel. Le fonds Acef 57, qui lutte contre la perte d’autonomie, subventionne depuis sa création, il y a 30 mois, 80 associations.
L’association Beauté Thérapie, présidée par Bertrand Gilgemann, reconnue d’utilité publique, propose des soins socio-esthétiques gratuits aux malades en cancérologie dans les hôpitaux de Moselle-Est depuis 2003 mais aussi à des malades en psychiatrie.
« En 2001, j’ai vu un reportage à la télévision sur une esthéticienne qui intervenait dans les hôpitaux de Paris. J’achevais un lourd traitement de chimiothérapie et j’avais envie de changer d’orientation professionnelle et d’aller à la rencontre des malades », témoigne Martine Rech, originaire de Forbach.
Elle passe son diplôme dans une école spécialisée à Tours et cherche un emploi en Moselle-Est. En vain. Diplômée en gestion-comptabilité, elle contacte Bertrand Gilgemann. Il réfléchit à son projet et crée avec elle en 2003 la structure associative, susceptible d’intéresser les établissements hospitaliers.
50 adhérents
La greffe prend. L’association reçoit des financements de la Ligue contre le cancer, des hôpitaux, des donateurs. L’association compte aujourd’hui 50 membres. L’action de Martine Rech s’inscrit dans le cadre du plan cancer des hôpitaux. « Les missions de Beauté Thérapie sont : restaurer le bien-être physique, mental et social en travaillant sur l’image et l’estime de soi et apporter au patient une pause plaisir, du confort et de la détente », explique Martine Rech. Soins du visage, du corps, des mains, des pieds et conseil en prothèses capillaires, pour hommes et femmes, font partie de son quotidien.
Renseignements : www.fondsacef.fr ;
Beauté Thérapie au 06 75 25 10 65.
|
| | Magazine Essentiel Santé 25/02/2016Socio-esthéticienne : bien loin des salons Au-delà du soin esthétique, la socio-esthéticienne apporte du bien-être aux personnes atteintes au plus profond de leur chair et de leur psychisme, quand l’image qu’elles ont d’elles-mêmes est perturbée par la maladie, le chômage ou l’addiction.
Socio-esthéticienne : bien loin des salonsAu-delà du soin esthétique, la socio-esthéticienne apporte du bien-être aux personnes atteintes au plus profond de leur chair et de leur psychisme, quand l’image qu’elles ont d’elles-mêmes est perturbée par la maladie, le chômage ou l’addiction.
La socio-esthéticienne intervient auprès des personnes fragilisées, hommes ou femmes, dans les prisons, au sein d’associations pour personnes en situation de précarité ou encore dans les établissements hospitaliers. Depuis quelques années, les médecins ont pris conscience de l’importance d’être attentif au bien-être et à l’esthétique des patients. Ils considèrent la socio-esthétique comme un soin de support et sont de plus en plus nombreux à intégrer une socio-esthéticienne dans leur équipe, afin qu’elle intervienne de façon régulière auprès des malades. Ils savent que ce type de séance peut aider ces derniers à affronter la maladie. Soins du visage, modelage, maquillage, épilation, manucure… : les gestes sont les mêmes que ceux pratiqués en institut de beauté, mais ici tout est pris en charge par l’établissement où ils sont dispensés.
Une séance qui réconforte
Marie-Christine Joulot, socio-esthéticienne depuis plus de quinze ans en oncologie et soins palliatifs au CHU de Toulouse, n’impose rien. « Lorsque j’entre dans la chambre d’un patient, je commence par lui demander ce dont il a besoin, ce qui lui ferait plaisir, je me mets à sa disposition pour lui offrir une parenthèse agréable dans cet univers médicalisé », explique-t-elle. En s’adaptant aux besoins et aux maux de chacun, elle offre une réponse personnalisée : couper les ongles lorsqu’on n’est plus en mesure de le faire soi-même, masser les mains ou le visage, maquiller, mais aussi conseiller. Aux jeunes femmes, par exemple, qui vont subir une chimiothérapie, elle explique les transformations que leur corps va connaître et donne des astuces pour y remédier afin qu’« elles acceptent mieux les effets secondaires du traitement, qu’elles ne se replient pas sur elles-mêmes et qu’elles gardent une activité sociale ». Comment redonner de l’intensité à un regard quand les cils et les sourcils sont tombés ? Quel produit utiliser pour hydrater sa peau ? Marie-Christine Joulot devance les questions que les patientes auront à se poser. Les hommes, qui y sont certainement moins habitués, profitent aussi de ses conseils, car leur peau, leurs cheveux et leurs ongles ne sont pas non plus épargnés par les traitements de chimio ou de radiothérapie.
Beaucoup de précautions
A l’hôpital, la socio-esthéticienne fait partie intégrante de l’équipe médicale. Elle assiste aux réunions et aux transmissions, prend connaissance des pathologies et des traitements avant d’intervenir. Pour procurer un moment de plaisir au patient et le réconcilier avec un corps bien souvent malmené et meurtri, cette professionnelle (le métier est essentiellement féminin) a bénéficié d’une solide formation en cancérologie, en psychologie et en dermatologie. « On ne peut pas faire n’importe quel soin, les produits sont à utiliser en fonction de la pathologie et du traitement du patient, souligne Marie-Christine Joulot. Je demande toujours au préalable au médecin ce que je peux ou ne peux pas faire. C’est très important, d’où la nécessité absolue d’une formation solide. On ne s’improvise pas socio-esthéticienne même si l’on est très expérimentée en tant qu’esthéticienne. » Elle est aussi formée aux règles d’hygiène, très strictes à l’hôpital en raison des risques d’infections nosocomiales.
Un lâcher-prise qui soulage
La séance avec la socio-esthéticienne est parfois l’occasion pour les patients de se confier, de parler de ce corps qui est douloureux et qui les abandonne. Marie-Christine se souvient d’une patiente en révolte contre son corps, qui se sentait trahie par celui-ci, dont elle avait pourtant toujours pris soin. « L’essentiel est que les patients évacuent, qu’ils se laissent aller. Lorsque je forme des stagiaires, je leur explique que nous sommes un réceptacle. On est dans l’écoute active même si on n’a pas la solution, précise-t-elle. Quand je travaillais en institut, je voyais certaines clientes très régulièrement. Dans l’intimité de la cabine, elles se confiaient et des liens d’amitié se tissaient. A la fin de la séance, certaines me disaient : « Ça devrait être remboursé par la Sécu. » L’idée a fait son chemin, et Marie-Christine Joulot a voulu se débarrasser de l’étiquette de frivolité qu’on collait trop souvent à son métier. Aujourd’hui, grâce à elle, les patients vivent mieux et se font plaisir, même lorsqu’ils se trouvent dans un service de soins palliatifs.
Pour en savoir plus
- Il n’y a pas de diplôme d’Etat de socio-esthéticienne. Le Cours d’esthétique à option humanitaire et sociale (Codes), une association implantée depuis 1978 dans le CHU de Tours, délivre un titre d’Etat. Le site de la formation : www.socio-esthetique.fr
|
|